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Je reçois du courrier de la part de jeunes adultes qui ont le désir de s’engager ou qui se sont déjà engagés dans un projet d’écriture. Les questions, quoi qu’elles puissent être bien différentes les unes des autres, peuvent quand même se résumer en seul mot ; l’incertitude.
Où dois-je l’envoyer ? À qui dois-je l’envoyer ? Comment faire ? Mon histoire est-elle intéressante ? Quelqu’un pourrait-il me donner un coup de main ? J’ai trop d’idées, quoi faire ?
Drôlement, au contraire de ce que bien des gens pourraient penser, l’écriture est le métier le plus simple au monde. Il n’est pas toujours de tout repos, il faut y consacrer le temps nécessaire, mais il ne demande aucune recette miracle. Pour obtenir un livre, un roman, un poème, un script ou une chanson, il n’y a qu’une seule chose à faire : L’écrire !
La plupart de ces jeunes adultes portent beaucoup d’attention sur tout ce qui entoure la publication d’un texte alors qu’ils en sont à peine à leurs premières pages de leur premier manuscrit. En commençant une histoire, la seule et unique préoccupation de l’auteur devrait être l’écrire.
Les statistiques démontrent que 80 % de la population a déjà pensé un jour à écrire. Le pourcentage de ceux qui terminent une histoire chute plus que drastiquement, c’est pratiquement phénoménal. Est-ce vraiment parce qu’ils en ont simplement conclu que ce n’était pas pour eux ou est-ce parce que tous ces gens se sont éparpillées en pensant beaucoup trop loin en avant, à la publication par exemple ? Quoi qu’il en soit, moins de 1% de ceux qui ont persisté et qui ont écrit un premier livre continueront à développer cette aptitude jusqu’au professionnalisme et en faire réellement leur métier. Une statistique d’une clarté transparente. Il ne donne absolument rien de s’inquiéter sur la façon de publier tant qu’on n’a pas un manuscrit à présenter. Le premier et plus grand défi de l’auteur lorsqu’il commence une histoire est de la terminer. Il ne devrait penser à rien d’autre.
De plus, je peux vous affirmer que c’est aussi en écrivant qu’on apprend à écrire. Donc, si le projet dans lequel vous venez de vous lancer vous paraît interminable et que vous ne vous sentez pas d’attaque pour un investissement à long terme, alors écrivez des petites histoires, des petits contes ou des petits récits. Mais écrivez ! Pourquoi croyez-vous que j’ai mis ces espaces à votre disposition sur mon site, si ce n’est pour vous encourager à le faire ? C’est la seule et unique façon d’apprendre le métier. Plus vous écrirez, plus votre plume gagnera en assurance.
C’est un métier parfois demandant et qui exige beaucoup de persistance. On doit y consacrer d’innombrables heures. On doit aimer fouiner dans les dictionnaires normaux, les dictionnaires de synonymes, les dictionnaires d’expressions. On doit aussi aimer la lecture parce qu’elle aide à l’amélioration du vocabulaire, à l’orthographe et à la syntaxe. Mais tout d’abord et avant tout, il faut aimer écrire. Il n’y a pas de recette miracle. Il faut le faire, c’est tout.
Maintenant, allez-y !
Sortez vos plumes ou vos claviers !
Écrivez !
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